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Les Différents Procédés de Fabrication du Verre


Les premières usines verrières naissent au XVII ème siècle mais la fabrication industrielle des vitres voit le jour au XIX ème siècle. A l'époque, la machine ne peut pas remplacer l'homme donc pour travailler le verre une poignée d'ouvriers pratiquaient la "danse des sabots", technique traditionnelle. Puis il y a eu le procédé dit « TWIN », le verre était après la re-cuisson polit et adoucit. Cette technique permettait d’obtenir des verres de très bonne qualité optique mais il n’est plus utilisé car il avait de très fort coût de fabrication.

Procédé pour vitre

Le procédé de fabrication actuelle est le procédé FLOAT (« flotter » en anglais)

Les matières premières (Silice, Fondant, Chaux...)  sont fondues dans un bassin, à une température avoisinant 1550 °C. Le verre en fusion s’écoule de lui même entre deux rouleaux La température alors très élevée permet au verre de se débarrasser de toutes impuretés (petits cristaux, bulles d’air etc.) dans la zone d’affinage (1300°C).

Le verre liquide passe ensuite dans un autre bassin qui contient de l’étain en fusion très pur. Le verre, étant moins dense que l’étain, flotte alors sur ce dernier (d’où le nom du procédé). L’atmosphère à l'intérieur doit être neutre ou faiblement réductrice pour empêcher l'oxydation de l'étain.
A la sortie du bain d’étain le verre est à une température d’environ 600 °C. Il n’est pas totalement dur mais suffisamment rigide pour être transporté sur des rouleaux et introduit dans un tunnel de re-cuisson appelé « étenderie » dans laquelle sa température s’abaisse progressivement jusqu’à 250 °C.

Le ruban de verre, qui s’est refroidi lentement à l’air libre, est découpé automatiquement en plateaux. Le verre est alors soigneusement stocké ou transporté


Technique traditionnelle  

étapes de la fabrication du verre


Procédé artisanal

Quelques rares entreprises travaillent encore le verre à la main et au souffle. On fait donc cuire la silice une journée et demi à une température qui varie entre 1000 °C et 1400°C et on obtient le verre en fusion assez élastique que l'on va pouvoir travaillé et le transformé en un objet de la vie courante (verre à boire, vase, carafe...). Pour ce faire on place le verre en fusion dans un moule et on le souffle pour qu'il prenne la forme désirée. Il est ensuite refroidit puis remis au four, c'est le seul moyen pour éviter qu'il casse !

Procédé pour verres spéciaux

Il existe différents types de cuisson qui vont donner des fonctions différentes au verre, Voici quelques verres qui résultent de techniques de fabrications bien distinctes:

            - Le verre trempé

On retrouve ce verre sur la lunette arrière des voitures, pour le fabriquer on prend un verre normal, on le découpe, on le façonne et on le recuit à environ 700° C puis on le refroidit brutalement. On obtient la trempe par ce refroidissement brutal car on refroidit beaucoup plus vite '' l'épo '' que le centre du verre ce qui rend le verre trempé à peu près 10 fois plus résistant qu'un verre normal. Ce verre ne coupe pas lorsqu'il se brise contrairement à un verre classique.

- Le verre feuilleté

Ce verre est utilisé pour les pare-brises des voitures ou encore pour les vitrines des magasins. Lorsqu'il se casse ce verre ne vole pas en éclat car il absorbe l'onde de choc grâce à une feuille de plastique opaque qui est placée entre deux feuilles de verre. Après recuisson la feuille devient totalement transparente. Avec ce système on fabrique aussi des vitres pare-balles ou encore des vitres de sécurité.

Recyclage

Le recyclage est de plus en plus développé dans les pays occidentaux , aujourd’hui prés de 57% des verres produits sont recyclés , ce qui permet d'économiser prés de 800 tonnes de sable par an. Le verre récolté est simplement écrasé puis refondu pour donner du verre en fusion. Ce procédé est en plus d'être économique, est un bon geste pour la planète car, il faut dans la nature plus de 4000 ans au verre pour se décomposer.